LA FONCTION POSITIVE EN PNL : UN LEVIER PUISSANT POUR L’ATTEINTE D’OBJECTIFS DURABLES 🎯

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) met à notre disposition une boîte à outils fascinante pour décrypter nos comportements et initier des changements significatifs dans nos vies.

Parmi les concepts les plus éclairants, celui de la fonction positive, souvent méconnu dans sa pleine mesure, se révèle être un allié de taille pour quiconque aspire à atteindre ses objectifs de manière durable.

Cette approche nous invite à un regard nouveau sur nos habitudes, même celles qui nous desservent, en dévoilant leur intention positive sous-jacente.

Préparez-vous à une exploration enrichissante qui vous montrera comment identifier ces fonctions positives peut transformer votre chemin vers le succès, et comment cette démarche se compare à la simple visualisation, une autre technique phare de la PNL.

Comment créer du changement

LA NOTION DE FONCTION POSITIVE : FONDEMENTS ET PRINCIPES 🧠

Définition et origine du concept

La fonction positive, que l’on rencontre également sous le terme d' »intention positive » en PNL, constitue l’un des piliers fondamentaux, bien que parfois sous-estimés, de cette discipline.

Ce concept postule qu’à un niveau profond, tout comportement que nous adoptons est (ou a été à un moment donné) motivé par une intention « positive »….

En d’autres termes, chaque action, chaque habitude, même celle qui nous semble la plus limitante ou négative, vise ou a visé à satisfaire un besoin, à apporter un bénéfice, consciemment ou inconsciemment….

Richard Bandler et John Grinder, les fondateurs de la PNL dans les années 1970, ont intégré ce principe dès leurs travaux initiaux.

Cette perspective trouve un écho dans les travaux de l’analyse du comportement, qui soutiennent que « tout comportement émis remplit une fonction » et que « les comportements sont émis et maintenus par le renforcement »….

La PNL enrichit cette idée en l’intégrant dans une démarche de changement personnel et de développement du potentiel.

Comprendre la fonction positive pour un changement durable

Les manifestations de la fonction positive

Dans notre vie quotidienne, la fonction positive se manifeste sous une multitude de formes. Prenons quelques exemples concrets :

  • L’intention positive derrière un comportement agressif est souvent la protection de soi ou la défense de ses valeurs fondamentales. Une personne qui hausse le ton ou se montre menaçante cherche peut-être à se sentir en sécurité ou à faire respecter ses limites.
  • La peur, bien qu’inconfortable, a généralement pour fonction positive d’assurer notre sécurité en nous rendant vigilants face à un danger potentiel. Cette émotion nous pousse à la prudence et à l’évitement de situations risquées.
  • La colère peut servir à maintenir nos limites personnelles, à signaler un désaccord profond ou un besoin non satisfait. Elle peut être une manière (parfois maladroite) d’affirmer son individualité et de se faire entendre.
  • Même la résistance au changement, souvent perçue négativement, peut cacher des intentions positives telles que le désir de respecter le passé, la fidélité à des valeurs importantes, ou le besoin de protection face à l’inconnu et à ses incertitudes.
  • Il est fascinant de constater que même nos symptômes physiques peuvent avoir un but positif. En PNL, on considère tout symptôme comme un signal, une communication de notre corps indiquant qu’un déséquilibre existe ou que quelque chose ne fonctionne pas de manière optimale dans notre système…. Par exemple, une fatigue persistante pourrait signaler un besoin de repos et de récupération, ignoré consciemment.
Comprendre la fonction positive

Au-delà de la surface

L’approche par la fonction positive nous invite à dépasser le jugement superficiel de nos comportements et à explorer les motivations profondes qui les animent.

Au lieu de simplement étiqueter une habitude comme « mauvaise » ou « à éliminer », elle nous encourage à comprendre sa raison d’être, le rôle qu’elle a joué dans notre vie, et les besoins qu’elle a tenté de satisfaire.

C’est en adoptant cette posture d’ouverture et de curiosité envers nous-mêmes que l’on crée un espace propice au changement, un changement qui ne s’opère pas dans la résistance mais dans la compréhension. 🕵️‍♂️

IDENTIFIER LA FONCTION POSITIVE : UNE STRATÉGIE DE CHANGEMENT ÉMOTIONNELLEMENT INTELLIGENTE ❤️

Le processus d’identification

Pour identifier la fonction positive d’un comportement, il est essentiel d’adopter une posture d’exploration bienveillante et curieuse envers soi-même.

Cette démarche introspective implique de se poser des questions fondamentales sur ce que le comportement nous apporte réellement, quelle est sa contribution positive à notre équilibre, et quels besoins profonds il tente de satisfaire.

La détermination d’objectif en PNL est intrinsèquement liée à ce processus…. Des questions clés telles que « Que voulez-vous vraiment atteindre ? », « À quoi saurez-vous concrètement que vous avez réussi votre objectif ? », et « Qu’est-ce que l’atteinte de cet objectif va vous apporter de plus important au niveau de vos valeurs et de vos besoins ? »… permettent de tisser un lien entre le comportement actuel, l’objectif futur, et la compréhension des besoins fondamentaux qui les sous-tendent.

 

Avantages par rapport à l’approche purement rationnelle

Identifier la fonction positive d’un comportement offre des avantages considérables par rapport à une approche du changement basée uniquement sur la logique et la volonté :

  1. Intégration de la dimension émotionnelle: Contrairement à une décision purement rationnelle du type « Je DOIS arrêter de… », qui a tendance à ignorer nos besoins émotionnels, l’approche par la fonction positive reconnaît et honore ces aspects essentiels de notre psyché11. Cette reconnaissance et cette validation des émotions sous-jacentes diminuent significativement la résistance interne au changement. Par exemple, si une personne mange de manière compulsive en situation de stress, une approche rationnelle pourrait être de lui dire « Arrête de manger quand tu es stressé ». L’approche par la fonction positive chercherait plutôt à comprendre ce que ces grignotages apportent (réconfort, distraction, etc.) pour ensuite trouver des alternatives saines qui remplissent ces mêmes fonctions émotionnelles.

 

  1. Continuité plutôt que rupture: Au lieu de rejeter en bloc un comportement existant, souvent ancré profondément, cette approche propose de conserver et d’honorer sa fonction positive tout en transformant son expression11. Cette continuité facilite grandement la transition vers de nouvelles habitudes et réduit le sentiment de perte ou de manque qui accompagne souvent les changements brutaux. Imaginez une personne qui a l’habitude de se mettre en colère facilement pour se faire respecter. L’approche par la fonction positive ne chercherait pas à éliminer la colère, mais à identifier le besoin de respect qu’elle exprime et à trouver des manières plus конструктивные et efficaces d’affirmer ses limites.

 

  1. Transformation de l’identité: En travaillant avec les fonctions positives, nous ne nous contentons pas de modifier des comportements, nous changeons notre relation à ces comportements, ce qui peut entraîner une évolution profonde de notre identité et de nos croyances sur nous-mêmes…. En comprenant pourquoi nous agissons d’une certaine manière, nous cessons de nous juger sévèrement et nous développons une plus grande acceptation de soi, ce qui est un moteur puissant pour un changement durable.

 

  1. Renforcement de la confiance en soi: Cette approche valorise notre intelligence adaptative, reconnaissant que même nos comportements les plus problématiques ont eu, à un moment donné, une utilité et ont servi un but dans notre parcours12…. Cette reconnaissance renforce l’estime de soi, car elle nous permet de voir nos « défauts » non pas comme des faiblesses intrinsèques, mais comme des stratégies qui ont tenté de répondre à des besoins légitimes. Cette nouvelle perspective est cruciale pour initier et maintenir un changement durable.
Facteursparticipantst aux changements

Un exemple concret pour mieux comprendre

Prenons l’exemple d’une personne qui procrastine systématiquement avant de se lancer dans un projet important.

Une approche purement rationnelle pourrait se traduire par une simple injonction : « Arrête de procrastiner et mets-toi immédiatement au travail ! »

Malheureusement, cette directive ignore complètement la fonction positive de la procrastination.

En explorant plus profondément, cette personne pourrait découvrir que sa procrastination lui sert à … :

  • Se protéger de la peur de l’échec potentiel: En ne commençant pas le projet, elle évite de se confronter à la possibilité de ne pas être à la hauteur ou de ne pas atteindre les résultats escomptés.
  • Maintenir un niveau optimal de pression: Certaines personnes fonctionnent mieux sous la contrainte du temps et remettent les choses à plus tard pour générer l’adrénaline nécessaire à l’action.
  • Préserver sa liberté et son autonomie: Le fait de ne pas s’engager immédiatement dans une tâche perçue comme contraignante peut donner un sentiment de contrôle sur son temps et ses décisions.
Derrière la procrastination

Une fois ces fonctions positives clairement identifiées, la personne peut alors rechercher d’autres moyens, plus efficaces et alignés avec son objectif, de satisfaire ces mêmes besoins. Par exemple, pour répondre à la peur de l’échec, elle pourrait diviser le projet en étapes plus petites et plus gérables, se concentrer sur le processus plutôt que sur le résultat final, ou rechercher du soutien et des retours constructifs. Pour maintenir un certain niveau de pression, elle pourrait se fixer des délais intermédiaires et s’engager publiquement à les respecter. Pour préserver son sentiment de liberté, elle pourrait s’accorder des pauses régulières et choisir l’ordre dans lequel elle aborde les différentes tâches. 🚀

LA VISUALISATION EN PNL : PROJETER LE SUCCÈS POUR CRÉER L'ENVIE 🌈

Principes et mécanismes de la visualisation

La visualisation est une autre technique puissante et largement utilisée en PNL qui repose sur un principe fondamental de notre fonctionnement mental : notre esprit a une réelle difficulté à distinguer une expérience vécue réellement d’une expérience imaginée de manière vive et détaillée….

Cette technique consiste à créer une image mentale aussi précise et détaillée que possible d’un événement ou d’une situation que l’on souhaite réaliser ou atteindre.

Il est crucial d’intégrer dans cette visualisation le maximum d’éléments sensoriels : les couleurs, les sons, les sensations tactiles, les odeurs, et même les goûts si cela est pertinent…. Plus l’image est riche en détails sensoriels et émotionnels, plus la visualisation est susceptible d’avoir un impact significatif sur notre motivation et nos comportements.

 

Comment la visualisation influence la motivation

La visualisation agit en quelque sorte comme un « trompe-l’esprit » positif, en lui faisant croire que nous avons déjà atteint notre objectif…. Ce processus enclenche plusieurs mécanismes psychologiques puissants qui favorisent la motivation et la préparation à l’action… :

  1. Augmentation du désir: En visualisant de manière répétée le résultat souhaité et les bénéfices concrets que son atteinte nous apportera (sentiment de fierté, joie, satisfaction, etc.), nous amplifions considérablement notre désir de concrétiser cet objectif. La visualisation rend l’objectif plus tangible et désirable.
  2. Réduction de l’anxiété: La familiarisation mentale avec le succès, en se projetant dans la situation réussie, a tendance à diminuer la peur de l’inconnu et l’anxiété de performance. Se voir réussir crée un sentiment de compétence et de confiance.
  3. Programmation neuronale: La répétition mentale d’une action ou d’une situation active les mêmes circuits neuronaux que l’exécution réelle de cette action. Ainsi, en visualisant le succès, nous préparons notre cerveau à réagir de manière plus efficace lorsque nous serons confrontés à la situation réelle. C’est une forme d’entraînement mental.
  4. Alignement avec l’identité souhaitée: La visualisation nous permet de nous projeter dans la peau de la personne que nous souhaitons devenir, celle qui a déjà atteint l’objectif. En nous voyant agir, penser et ressentir comme cette personne, nous facilitons l’adoption de comportements cohérents avec cette nouvelle identité et renforçons notre confiance en notre capacité à réussir.
Comment la visualisation influence la motivation

Applications dans l’atteinte d’objectifs

Dans la pratique, la visualisation peut être un outil précieux dans de nombreux domaines liés à l’atteinte d’objectifs :

  • Amélioration des performances: Les sportifs de haut niveau utilisent fréquemment la visualisation pour s’imaginer en train d’exécuter parfaitement un geste technique ou de franchir la ligne d’arrivée. Cette pratique renforce la confiance et optimise la préparation mentale.
  • Dépassement des croyances limitantes: En créant une image mentale de nous-mêmes surmontant les obstacles et réussissant malgré nos doutes, nous pouvons progressivement affaiblir l’emprise de nos croyances limitantes et ouvrir le champ des possibles. Par exemple, une personne qui croit ne pas être capable de parler en public peut se visualiser en train de s’exprimer avec aisance et confiance devant une audience attentive.
  • Renforcement de la confiance en soi: Visualiser nos succès passés et futurs renforce notre sentiment d’efficacité personnelle et notre capacité à atteindre nos objectifs. Se voir réussir, même mentalement, nourrit notre estime de soi.
Visualiser pour atteindre son objectif

ANALYSE COMPARATIVE : FONCTION POSITIVE VS VISUALISATION 🔄

Avantages et limites de l’approche par la fonction positive

Avantages :

  • Elle respecte profondément notre écologie interne en honorant les besoins et les intentions qui sous-tendent nos comportements.
  • Elle réduit considérablement la résistance au changement en travaillant avec nos motivations profondes plutôt que contre elles.
  • Elle permet une transition douce et progressive vers de nouvelles habitudes, plutôt qu’une rupture brutale souvent difficile à maintenir dans le temps.
  • Elle favorise une compréhension approfondie de nos mécanismes psychologiques, nous offrant une meilleure connaissance de nous-mêmes.
  • Elle s’attaque aux causes profondes des comportements limitants plutôt qu’aux symptômes superficiels.

Limites :

  • L’identification des fonctions positives peut parfois être un processus plus lent et nécessiter une introspection honnête qui peut être inconfortable.
  • Dans le cas de comportements profondément ancrés ou liés à des traumatismes, elle peut nécessiter l’accompagnement d’un praticien PNL expérimenté.
  • Il existe un risque de rationalisation excessive de comportements problématiques si l’on ne fait pas preuve de discernement.
Avantages et limites de l'approche par la fonction positive

Avantages et limites de l’approche par la visualisation

Avantages :

  • Elle génère rapidement de l’enthousiasme et de la motivation en nous connectant émotionnellement à nos aspirations.
  • Elle fonctionne particulièrement bien pour des objectifs concrets et mesurables, en rendant la destination plus claire et attrayante.
  • Elle peut être facilement pratiquée au quotidien, ce qui en fait un outil d’auto-coaching accessible.
  • Elle active nos ressources internes et notre sentiment de capacité de manière immédiate.
  • Elle peut aider à contourner temporairement certaines croyances limitantes en nous offrant une expérience mentale de succès.

Limites :

  • Elle peut parfois créer un décalage frustrant entre l’état imaginé et la réalité présente, surtout si les actions concrètes ne suivent pas.
  • Elle ne traite pas nécessairement les blocages inconscients ou les raisons profondes de nos comportements actuels.
  • Son efficacité peut diminuer si les visualisations ne sont pas suffisamment riches en sensations et en émotions.
  • Il existe un risque de rester au niveau superficiel du désir sans transformer les schémas de pensée ou les habitudes ancrées.
Avantages et limites de l'approche par la visualisation

Complémentarité des deux approches

Loin d’être opposées, ces deux approches se révèlent extrêmement complémentaires dans un processus de changement durable et efficace.

L’identification des fonctions positives nous offre une compréhension profonde de nos besoins et des raisons de nos comportements, tandis que la visualisation crée un puissant « attracteur », une vision claire et émotionnellement engageante de l’objectif à atteindre.

Une stratégie particulièrement efficace consiste à combiner ces deux outils de la manière suivante :

  1. Identifier les fonctions positives des comportements qui nous éloignent de nos objectifs.
  2. Concevoir de nouveaux comportements qui répondent à ces mêmes besoins fondamentaux de manière plus alignée avec nos aspirations.
  3. Visualiser régulièrement la mise en œuvre de ces nouveaux comportements et les résultats positifs qu’ils génèrent, en intégrant les émotions et les sensations associées à la satisfaction des besoins identifiés.
Fonction positive et visualisation

Cette synergie crée un moteur de changement puissant et respectueux de notre intégrité psychologique, nous propulsant avec davantage de confiance et de détermination vers nos objectifs. 💪

VERS UNE MOTIVATION DURABLE : INTÉGRER LES DEUX APPROCHES 🌱

Les facteurs clés de la motivation durable

Une motivation qui perdure dans le temps et résiste aux obstacles repose sur plusieurs facteurs essentiels… :

  1. L’alignement écologique: Le changement envisagé doit être en harmonie avec l’ensemble de notre système (nos valeurs, nos croyances, nos besoins, notre identité) afin d’éviter les conflits internes qui minent la motivation à long terme.
  2. L’équilibre entre confort et croissance: Nous avons besoin à la fois d’un sentiment de sécurité et de la perspective de nous développer et de progresser pour maintenir notre engagement et notre enthousiasme.
  3. L’intégration des dimensions conscientes et inconscientes: Un changement durable nécessite de travailler à la fois avec notre esprit rationnel et nos processus automatiques, souvent régis par nos émotions et nos habitudes inconscientes.
  4. La connexion émotionnelle à l’objectif: Plus nous ressentons intensément les bénéfices émotionnels de l’atteinte de notre objectif, plus notre motivation à persévérer face aux difficultés sera forte.
Facteurs de motivation durable

Stratégie intégrée pour un changement durable

Pour maximiser vos chances de succès et cultiver une motivation durable, voici une approche en cinq étapes qui combine la puissance de la fonction positive et de la visualisation… :

  1. Exploration: Identifiez les comportements qui vous freinent dans l’atteinte de votre objectif et explorez avec curiosité et bienveillance les fonctions positives qu’ils remplissent pour vous.
  2. Reconception: Fort de cette compréhension, imaginez et développez de nouveaux comportements, de nouvelles stratégies, qui répondent à ces mêmes besoins fondamentaux mais d’une manière plus alignée avec votre objectif et vos valeurs.
  3. Visualisation intégrative: Créez des visualisations riches et détaillées de la mise en œuvre de ces nouveaux comportements et des résultats positifs qu’ils engendrent, en vous connectant aux émotions de satisfaction des besoins identifiés. Imaginez-vous agissant de manière nouvelle et ressentant les bénéfices que cela vous apporte.
  4. Ancrage émotionnel: Associez des émotions positives intenses à ces nouveaux comportements par des techniques d’ancrage PNL. Cela renforcera leur attractivité et votre motivation à les adopter de manière naturelle.
  5. Pratique progressive: Mettez en œuvre ces nouveaux comportements de manière graduelle, en célébrant chaque petite victoire et en ajustant votre approche si nécessaire. La persévérance, nourrie par la compréhension et l’enthousiasme, est la clé du succès durable.
Stratégie pour intégrer le changement

Cette approche intégrée transforme la motivation d’un simple élan initial en un moteur de changement profond et durable, solidement soutenu par l’alignement entre vos besoins les plus profonds et vos aspirations les plus élevées.

CONCLUSION : HONORER LE PASSÉ POUR CRÉER L'AVENIR 🌟

L’exploration de la notion de fonction positive en PNL nous révèle une sagesse fondamentale : nos comportements, même ceux qui nous semblent les plus contre-productifs, ont joué un rôle important dans notre adaptation au monde et ont tenté de répondre à des besoins essentiels.

En reconnaissant et en honorant ces fonctions positives, nous établissons un lien précieux entre notre passé et notre avenir, transformant la résistance en une ressource d’apprentissage et de croissance.

La visualisation, quant à elle, nous offre la possibilité de donner vie à nos aspirations, en créant un puissant aimant mental qui nous attire vers la réalisation de notre plein potentiel.

En combinant ces deux approches complémentaires, nous mettons en place un processus de changement qui respecte notre complexité psychologique tout en libérant notre capacité à évoluer et à atteindre nos objectifs les plus ambitieux.

Qu’est-ce qui résonne le plus en vous dans ces deux approches ? Avez-vous déjà exploré les fonctions positives de vos comportements ou utilisé la visualisation dans votre parcours ? N’hésitez pas à partager vos réflexions et vos expériences.

La combinaison de la compréhension profonde de soi et de la projection positive pourrait bien être la clé qui vous ouvrira les portes d’une motivation inébranlable et d’une réussite durable.

🌈 La Fonction Positive 2.0 : Au-Delà des Comportements

La fonction positive ne se limite effectivement pas aux comportements

Elle s’applique pleinement aux émotions, pensées, croyances et même aux symptômes physiques !

C’est une perspective systémique, comme nous le verrons, qui ouvre des portes importantes dans l’accompagnement au changement.

La Fonction Positive Élargie : Un Regard Plus Profond

Souvent, lorsque nous parlons de fonction positive, l’exemple d’un comportement problématique vient immédiatement à l’esprit : une personne qui fume et dont la fonction positive pourrait être de gérer le stress ou de s’accorder une pause.

Or, si nous nous limitons aux seuls comportements, nous passons à côté d’une richesse d’informations cruciales pour comprendre le fonctionnement interne de nos clients et pour les accompagner vers un changement durable et respectueux de leur écologie personnelle.

 

  1. La Fonction Positive des Émotions 😡😨😌

Chaque émotion, même celles que nous qualifions de « négatives » ou de désagréables, a une raison d’être, une fonction adaptative qui a eu ou a encore une utilité pour nous.

Plutôt que de chercher à les supprimer ou à les nier, il est beaucoup plus pertinent de se demander : « Quelle est l’intention positive derrière cette émotion ? ».

Prenons quelques exemples concrets :

  • La colère : Au-delà de l’expression parfois violente, la colère a souvent pour fonction positive de protéger nos limites, nos valeurs, notre intégrité. Elle peut signaler un besoin de justice ou de respect. La question à poser ici serait : « Qu’est-ce que cette colère cherche à défendre chez toi ? » ou « Quelle limite a été franchie qui nécessite cette réaction ? » Par exemple, un client qui se met en colère face à une critique injuste exprime peut-être son besoin de reconnaissance et de respect de son travail (« Non, je ne me laisserai pas dévaloriser de la sorte »).
  • L’anxiété : Cette émotion peut être très inconfortable, mais sa fonction positive est d’activer notre vigilance face à un danger perçu, qu’il soit réel ou imaginé. Elle nous prépare à réagir, à anticiper. Au lieu de vouloir à tout prix éliminer l’anxiété, on peut explorer : « Qu’est-ce que cette anxiété essaie de te signaler ? » ou « Face à quel ‘danger’ perçu te prépare-t-elle ? » Un client anxieux à l’idée de prendre la parole en public ressent peut-être une anxiété qui vise à le pousser à se préparer davantage pour éviter l’échec ou le jugement.
  • La tristesse : Elle signale un besoin de repli, de deuil, d’intégration d’une perte, qu’il s’agisse de la perte d’une personne, d’un emploi, d’une illusion. Sa fonction positive est de nous permettre de prendre le temps nécessaire pour digérer l’événement et nous adapter à une nouvelle réalité. La question pourrait être : « De quoi as-tu besoin de faire le deuil ? » ou « Qu’est-ce que cette tristesse t’invite à intégrer ? »
Fonction positive des émotions

Cas concret : Un client qui ressent de la peur avant ses formations. Au lieu de simplement vouloir « supprimer » cette peur, une approche basée sur la fonction positive consisterait à explorer :

  • « Qu’est-ce que cette peur veut protéger chez toi ? » La réponse pourrait être : son image professionnelle, la qualité de son enseignement, le respect de son public.
  • Une fois cette fonction positive identifiée (le besoin de se sentir compétent et respecté), on peut travailler à trouver d’autres moyens, plus adaptés et moins paralysants, de satisfaire ce besoin. Par exemple, en renforçant sa préparation, en visualisant des scénarios de réussite, ou même, comme le suggère la source, en transformant la peur en excitation sacrée grâce à un ancrage kinesthésique. L’idée est de reconnaître et d’honorer l’intention de protection tout en offrant une nouvelle voie pour l’exprimer.

 

  1. La Fonction Positive des Pensées Récurrentes 💭🌀

Nos pensées, même celles qui sont intrusives, négatives ou récurrentes, ne sont pas là par hasard. Elles ont également une fonction positive, même si elle est parfois bien cachée.

« Je ne suis pas à la hauteur » : Cette pensée, bien que douloureuse, pourrait avoir pour fonction positive d’éviter la déception, de nous pousser à la prudence, voire de nous inciter à nous préparer davantage. Elle peut être une tentative de protection de notre estime de soi. Au lieu de lutter contre cette pensée, on pourrait explorer : « Si cette pensée avait une intention positive pour toi, quel besoin essaie-t-elle de satisfaire ? » (Par exemple, le besoin de se sentir compétent). Ensuite, on pourrait chercher des moyens plus constructifs de répondre à ce besoin.

Les ruminations mentales : Ces boucles de pensées incessantes peuvent être une tentative de résolution de problème, une manière de chercher du contrôle ou de la sécurité face à une situation perçue comme incertaine. La fonction positive pourrait être un besoin de comprendre, d’anticiper, de trouver une solution. L’approche ne serait pas de dire « arrête de ruminer », mais plutôt : « Qu’est-ce que ces pensées essaient de résoudre ? » ou « De quoi as-tu besoin de te sentir plus en sécurité ? »

Fonction positive des pensées

Technique MOSAIC : Au lieu de combattre une sensation qui dans ce cas là aurait été déclenché par la pensée, on lui donne un rôle précis dans le système interne. On pourrait demander : « Cette partie de toi qui doute… si elle avait un message à te transmettre pour prendre soin de toi, ce serait quoi ? » 🔍

Cela permet de considérer la pensée non pas comme un ennemi à éliminer, mais comme une partie de soi qui cherche à nous alerter ou à nous protéger.

 

  1. La Fonction Positive des Croyances Limitantes 🚧

Nos croyances, même celles qui nous freinent dans notre élan et limitent nos possibilités, ont émergé et se maintiennent car elles remplissent un besoin à un certain niveau.

  • « Je dois tout contrôler » : Derrière cette croyance se cache souvent un besoin de sécurité intérieure. La fonction positive est de se sentir en maîtrise, de réduire l’incertitude. La question à explorer serait : « Qu’est-ce que ce besoin de contrôle t’apporte ? » et ensuite : « Comment pourrais-tu satisfaire ce besoin de sécurité avec une croyance plus souple ? » (Par exemple, « Je choisis de lâcher prise sur ce qui ne dépend pas de moi, en confiant au processus »).
  • « Il faut être parfait » : Cette croyance limitante peut avoir pour fonction positive la recherche d’appartenance, d’amour ou de reconnaissance. En étant parfait, on espère éviter le rejet et obtenir l’approbation des autres. La démarche serait de se demander : « Qu’est-ce que cette recherche de perfection essaie de t’apporter en termes de relations ? » et ensuite : « Comment pourrais-tu te sentir aimé et accepté tout en acceptant tes imperfections ? »

 

Reconversion stratégique : L’idée ici est de trouver des croyances plus souples et plus adaptées qui permettent de satisfaire le besoin sous-jacent de manière plus constructive.

Fonction positive des croyances

4. La Fonction Positive des Symptômes Physiques

Il est important de noter, comme le souligne une des sources, que même nos symptômes physiques peuvent avoir un but positif.

La PNL considère tout symptôme comme une communication indiquant qu’un déséquilibre existe dans notre système.

Par exemple, une douleur chronique pourrait signaler un besoin de repos, une somatisation pourrait exprimer un stress émotionnel non géré.

Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il faut se complaire dans la maladie, mais plutôt chercher à comprendre le message du corps et à répondre au besoin sous-jacent de manière plus saine.

Fonction positive des symptômes physique

Pourquoi cette Approche Élargie Change Tout ? 🔥

Adopter cette perspective systémique, qui considère la fonction positive au-delà des seuls comportements, présente plusieurs avantages majeurs :

  • Désamorçage des conflits internes : Au lieu d’être en « guerre contre soi », contre ses émotions, ses pensées, ou même son corps, on apprend à les considérer comme des messagers porteurs d’une intention positive. Cela favorise une relation plus douce et plus compréhensive avec soi-même.
  • Transformation des « obstacles » en alliés pédagogiques : Ce qui était perçu comme un problème à éliminer devient une source d’informations précieuses sur nos besoins et nos motivations profondes. L’émotion désagréable ou la pensée intrusive n’est plus un ennemi, mais un signal à décoder.
  • Permettre des solutions sur-mesure : En comprenant la fonction positive à un niveau plus profond (émotionnel, cognitif, croyances), les solutions mises en place seront plus alignées avec l’écologie personnelle du client et auront donc plus de chances d’être durables.

 

Exemple en supervision : Un thérapeute bloqué sur un cas difficile réalise que sa résistance à accompagner ce client cache une fonction positive de protection de son intégrité professionnelle (peur de ne pas être à la hauteur, de faire une erreur). En reconnaissant cette peur, il peut mettre en place des stratégies (rituel de décharge émotionnelle, supervision supplémentaire) qui répondent à ce besoin de protection tout en lui permettant de continuer à accompagner son client.

 

Comment Intégrer cette Vision Élargie dans Ta Pratique ? 🛠️

Voici quelques pistes concrètes pour intégrer cette compréhension de la fonction positive au-delà des comportements dans ton travail :

  1. Question clé : Face à une émotion, une pensée récurrente ou une croyance limitante, pose-toi (ou pose à ton client) la question : « Si cette émotion/pensée/croyance avait une intention positive pour toi, quelle serait-elle ? ». Explorez ensemble le besoin ou le bénéfice que cela apporte.
  2. Jeu des parties (inspiré de la thérapie des états du moi) : Pour mieux comprendre la fonction positive d’une émotion ou d’une pensée, tu peux proposer à ton client de l’incarner physiquement, de lui donner une voix, et de dialoguer avec elle. Cela permet de rendre l’intention positive plus tangible et de faciliter la communication interne.
  3. Recadrage écologique : Une fois la fonction positive identifiée, la question devient : « Comment pourrais-tu garder ce que cette partie (émotion, pensée, croyance) veut t’apporter, mais autrement, d’une manière qui soit plus alignée avec tes objectifs et ton bien-être ? ». Il s’agit de trouver de nouvelles stratégies pour satisfaire le besoin sous-jacent.

 

Et toi, comment pourrais-tu utiliser cette extension de la fonction positive dans tes prochains accompagnements ? 🤔

Peut-être en invitant les personnes à explorer la fonction positive de leurs émotions « récalcitrantes » non pas comme des ennemis à combattre, mais comme des alliés maladroits qui cherchent à les servir à leur manière ? 🎤💬

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